Les nouveaux enjeux de la filière fruits et légumes

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Le budget mensuel alloué à l’achat de fruits et légumes frais par foyer est de 12 % en moyenne. La filière fruits et légumes représentent donc un pôle important dans la consommation quotidienne. Mais les prix élevés sont tels qu’il existe une différence de consommation suivant la catégorie socio-culturelle des acheteurs. Le député de l’Isère, Jacques Remiller a remis son rapport parlementaire concernant le marché des fruits et légumes après 6 mois d’enquêtes, de recherches et d’analyses.

Les campagnes publicitaires, les semaines spéciales, les marques de distributeurs, les nouvelles normes de commercialisation, les labels  sont autant de points forts qui permettent d’accentuer la consommation de fruits et légumes. A l’opposé, les revenus faibles de certains foyers et le manque de temps (même si les fruits s’en sortent un peu mieux car ils demandent pas ou peu de transformation avant consommation) sont des freins à l’achat de fruits et légumes frais.

L’Europe demeure la meilleure élève au niveau de la consommation mondiale de légumes (372 g/j) et se classe en 2e position après l’Amérique latine pour la consommation moyenne de fruits avec 212 g/j contre 271 g/j.

Une solution, proposée par Jacques Remiller, dans l’optique de baisser le prix des fruits et légumes afin que chacun puisse y avoir accès serait de faire appliquer un taux de TVA super-réduit (2,1 %) comme c’est déjà le cas dans plusieurs pays d’Europe, au lieu de 5,5 % actuellement en vigueur. Il souligne également une nouvelle fois l’importance de consommer des fruits et légumes de saison.

Le parlementaire termine son rapport par 8 préconisations qui permettraient d’harmoniser la filière des fruits et légumes de la production à la consommation « :

  1. Création d’un organisme chargé de classifier, de contrôler et de communiquer sur les labels afin de redonner confiance au consommateur.
  2. Application du taux super-réduit de TVA (2,1%) aux fruits et légumes frais.
  3. Soutien de la recherche faite par les entreprises en matière d’alternative aux produits phytopharmaceutiques.
  4. Création d’un crédit d’impôt pour soutenir les agriculteurs qui utilisent des méthodes alternatives aux produits phytopharmaceutiques.
  5. Réorganisation de la filière fruits et légumes.
  6. Evaluation annuelle de l’autorisation de la mise sur le marché des « fruits et légumes biscornus ».
  7. Favoriser la consommation de fruits et légumes de saison, tant pour soutenir les producteurs français que par souci écologique.
  8. Renforcer la recherche agronomique publique, notamment sur le génie génétique ».

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