Renégocier son crédit immobilier

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Lorsque les taux d’intérêts des prêts sont bas, il peut être intéressant de renégocier ou de racheter son crédit en cours. L’économie réalisée peut parfois s’avérer conséquente, notamment pour des emprunts sur 15 ou 20 ans.

Pour une question de rentabilité, la banque prêteuse n’est pas forcément favorable à une renégociation de crédit car l’amortissement du prêt consenti par une banque se fait sur trois ans en moyenne. Mais pour conserver leurs bons clients, les établissements bancaires acceptent les renégociations de prêts.

Toute renégociation nécessite de prendre en compte l’ensemble des éléments financiers afin de voir si l’opération s’avère réellement positive :

  1. le différentiel de taux fixe entre l’ancien et le nouveau crédit doit être  au moins d’un pour cent sur une durée équivalente, sauf si le capital emprunté est important et contracté sur 25 ans ;
  2. l’emprunt contracté doit se situer dans le premier tiers du remboursement. En effet, c’est dans ce laps de temps que les intérêts représentent la plus grande part du montant des mensualités ;
  3. le montant du capital à rembourser doit être supérieur à 50.000 € ;
  4. connaître le montant des frais annexes pour cette nouvelle négociation (frais de dossier et de garantie financière principalement) ;
  5. demander le montant des pénalités pour tout remboursement anticipé, généralement assez onéreux (jusqu’à 3 % du capital restant dû, voire 5 % en cas de changement d’établissement bancaire).

La concurrence demeurant sévère, apporter une simulation d’un autre établissement peut parfois être décisif pour une banque qui a tout intérêt à garder ses clients emprunteurs.

En cas de refus de renégociation d’un crédit, il ne faut pas hésiter à se tourner vers la concurrence avec ou sans l’aide d’un courtier. Le nouveau prêt immobilier servira alors à rembourser le crédit initial. C’est ce qu’on nomme le rachat de crédit. Ce dernier engendre également différents frais :

- de dossier pouvant aller jusqu’à 1 % du capital emprunté

- de garantie financière

- de pénalités en cas de remboursement anticipé du précédent emprunt à taux fixe, pouvant aller jusqu’à 6 mois d’intérêts (dans la limite de 3 % du capital restant dû).

Il est ensuite primordial d’étudier minutieusement l’ensemble des données récoltées afin de calculer la réelle rentabilité de l’opération que ce soit une renégociation ou un rachat de crédit.

1 Commentaire le Renégocier son crédit immobilier

  1. Jean-Marc B. le 29/12/2010 á 07:54

    Si l’opération ne se révèle pas positive (elle génère un surcoût par rapport au crédit actuel), elle peut être tout de même judicieuse en cas de sur-endettement car elle permet d’alléger les mensualités et donc retrouver du pouvoir d’achat a court terme.

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