Acheter un logement atypique

Depuis ces dernières années sont apparus de nouveaux types de logement. En cause principalement, la pénurie de biens et la flambée des prix de l’immobilier qui obligent parfois les futurs acquéreurs à se retrancher dans des appartements ou pseudo-appartements installés sous les étages ou au contraire sous les toits.

Avant d’opter pour ce genre de bien, il est primordial de s’assurer de la sécurité du logement (accès, sorties de secours, repérage des extincteurs…) afin de n’encourir aucun risque le jour où un incendie survient.

Côté prix, la décote peut atteindre jusqu’à 50 % par rapport à un logement classique. Il est donc conseillé de bien peser les avantages et inconvénients du logement en vue afin d’être sûrs que ce dernier réponde bien aux attentes souhaitées.

Les souplex : principalement rencontrés dans les centres villes des grandes agglomérations ; il s’agit généralement de caves aménagées par des propriétaires d’appartements de rez-de-chaussée qui souhaitent agrandir leur surface habitable par le bas. Les travaux de réalisation sont assez conséquents puisqu’il faut palier aux problèmes d’humidité, d’étanchéité, d’isolation ou encore d’aération. La plupart du temps, les souplex ne sont pas déclarés en tant qu’habitation auprès des services d’urbanisme de la mairie de résidence. En effet, certaines régions françaises interdisent ce genre de logement pour des questions sanitaires. C’est pourquoi, en cas d’achat, il est donc nécessaire de se renseigner sur les démarches entreprises par les propriétaires quant à la requalification dudit bien : autorisation de la copropriété et de la municipalité.

Côté prix, la décote d’un souplex peut parfois atteindre 40 à 50 % par rapport à une surface similaire hors-sol.

Les appartements entre-sol : localisés, comme leur nom l’indique, entre le sous-sol et le rez-de-chaussée, ces appartements semi-enterrés présentent souvent de nombreux inconvénients : faibles luminosité, mauvaises isolations sonores et thermiques… tout comme pour les souplex, les travaux de réalisation d’entre-sol engendrent des frais importants (isolation, aération, chauffage, arrivées électriques, accès…). Côté vue, celle-ci est plus que limitée, voire inexistante lorsque les fenêtres sont placées en hauteur.

Les appartements sous les toits : il s’agit généralement de chambres de bonnes ouvertes et réunies entre-elles afin d’offrir une surface confortable d’habitation.

Si l’aspect cocooning peut séduire au début, il n’en demeure pas moins que la plupart du temps, ces logements mansardés offrent une mauvaise isolation thermique. Ils engendrent par conséquent des factures importantes de chauffage. Les travaux d’isolation s’élèvent aux alentours de 1.000 €/m². Les logements mansardés doivent offrir un maximum d’ouverture (fenêtres de toit) afin de faire entrer la lumière à l’intérieur. La faible hauteur sous plafond nécessite un agencement spécifique du mobilier (cuisine et salle de bain sur mesure…) et peut à terme peser, tout comme l’enfilade des pièces car généralement ces habitations ne comportent pas de couleur afin de ne pas rétrécir la largeur des pièces.

Prisées, ces habitations n’offrent que très peu de décote.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

*